Comment reconnaître une verrue plantaire ?

Comment reconnaître une verrue plantaire ?

par Doc KS
Publié : Mise à jour le : 0 commentaire 461 vues

Lésion de la peau, la verrue plantaire est un mal qui prend de l’ampleur ces dernières décennies. Bon nombre de personnes présentent sur leur peau une verrue plantaire sans pour autant savoir qu’il s’agit de ce mal. L’absence de traitement d’une verrue plantaire pourrait occasionner une expansion du mal. Pour éviter cela, il est important de connaitre les caractéristiques d’une verrue plantaire.

Verrue plantaire : qu’est-ce que c’est ?

La verrue plantaire est une lésion douloureuse de la peau qui se développe très rapidement. Cette maladie cutanée est causée par un virus appelé le papillomavirus humain ou HPV. Lorsque le papillomavirus est présent sur la peau, il est susceptible d’engendrer une verrue plantaire. Il existe deux grands types de papillomavirus qui occasionnent le plus souvent la verrue plantaire :

  • le papillomavirus de type 1 ;
  • le papillomavirus de type 2.

Hormis ces deux types de papillomavirus, on retrouve d’autres types de HPV. Mais, le papillomavirus de type 1 et celui de type 2 sont les principaux qui provoquent l’apparition de la verrue plantaire.

Pareillement aux verrues sur la main, les verrues plantaires se manifestent sur la peau, à travers une sorte d’excroissance qui se trouve sous la plante de votre pied. Elles sont d’une couleur blanchâtre et ont une forme plus ou moins ronde. Rugueuse par nature, la verrue plantaire peut se présenter également sous une forme plate sur la peau. Si vous observez des lésions pareilles sur la plante de votre pied, derrières vos orteils ou sur vos talons, comprenez alors que vous avez une verrue plantaire.

La reconnaissance d’une verrue plantaire : comment mieux s’y prendre ?

Il est très simple d’apprécier les effets d’un régime minceur. De la même manière, vous n’éprouverez pas de difficulté à reconnaitre une verrue plantaire si vous connaissez les deux types de verrues plantaires qu’il existe, à savoir :

  • la verrue myrmécie ;
  • la verrue en mosaïque.

Il est important de connaitre les caractéristiques de chacun de ces types de verrues plantaires pour mieux se situer dans le traitement à suivre, se soigner et recouvrer une bonne santé.

La reconnaissance d’une verrue plantaire : comment mieux s’y prendre ?

La verrue myrmécie

La verrue myrmécie est ce type de verrue plantaire dont les symptômes se traduisent par des lésions très douloureuses. Elle est caractérisée par des points noirs qui s’observent le plus souvent au centre de la verrue. C’est la coagulation des vaisseaux sanguins qui cause la présence de ces points noirs sur la zone cutanée de l’infection.

Cette coagulation peut se manifester par des saignements moins abondants que les saignements des règles en fin de grossesse. Ne soyez donc pas surpris de voir des saignements au niveau de la zone de la peau attaquée par la verrue plantaire. Vous pouvez facilement la reconnaitre grâce à l’anneau de corne qui encercle la verrue.

La verrue en mosaïque

La verrue en mosaïque, à l’opposé de la verrue myrmécie, est une verrue au pluriel. Elle n’est pas du tout unique et se multiplie sur la peau de celui qui en souffre. Elle est totalement différente de la première.

Chez elle, vous allez observer plusieurs petites verrues qui se caractérisent par des plaques de peau relativement épaisses. La verrue en mosaïque n’est pas du tout profonde et se limite seulement à des couches superficielles sur les zones cutanées de l’infection. Elle n’est donc pas douloureuse et moins grave que la verrue myrmécie.

Distinguer la verrue plantaire d’autres infections cutanées : comment y parvenir ?

Vous pouvez facilement confondre l’infection cutanée de la verrue plantaire à d’autres infections cutanées comme le cor. En effet, la verrue plantaire se distingue le plus par les taches noires trouvées au centre de la verrue. Pour le cor, il s’agit d’une saillie osseuse. Il serait alors impossible de confondre la verrue plantaire au cor.

Pour soigner une verrue plantaire, vous devrez vous rendre immédiatement chez un dermatologue ou chez un médecin pour un traitement de qualité. Rester à la maison sans suivre un traitement est un risque énorme pour le malade qui pourrait toutefois contaminer toute sa famille.

Articles similaires

4.5/5 - (2 votes)

Vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire